• 3 Fêtes des Guinguettes 2005. Le Plessis Robinson

    3 Fêtes des Guinguettes 2005. Le Plessis Robinson

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    LE PLESSIS ROBINSON
    18 juin 2005
    20h30 / Parc Henri Sellier
    Plateau concert gratuit en plein air

    Evénements soirée:
    - Elections Miss et Mister Robinson 2005
    - Feux d'artifices en clôture de soirée
    le groupe Les Rubbettes
    Julie Pietri et Francois Feldmann
    Groupe L5 (interprétation de 8 titres).

    15.000 personnes

    FRANCOIS FELDMAN

    Extrait du site : http://www.feldmanfrancois.com/biographie.php

    Visage important et marquant du monde musical, François Feldman n'en demeure pas moins un personnage discret. Plusieurs millions de disques vendus et des tubes classés dans les meilleures places de charts n'ont pas ébranlé sa force tranquille. Allure élégante, silhouette élancée, regard pénétrant, malgré la quarantaine annoncée, le sourire reste timide, accentuant le charme tout de douceur et de mystère de cet homme secret. Un caractère réservé difficile à percer, autre qu'au travers de ses compositions.
    Ses débuts artistiques se situent à l'époque de l'adolescence, à l'âge où se façonnent les goûts, il écoute Stevie Wonder, Marvin Gaye, et " idole absolue, le "parrain" de la soul, James Brown, qui influenceront fortement son style musical. A 14 ans lorsqu'il créé son propre groupe, balbutiements et répétitions ont alors pour cadre le sous-sol familial. Très vite l'endroit devient trop exigu pour contenir l'impétuosité de ce talent naissant. Plus qu'un besoin d'espace, c'est une soif intense de mesurer sa créativité qui le pousse à se produire dans des endroits très divers. Quelques clubs acceptent de lui faire confiance et de l'accueillir. Ce sont les premiers pas face au public, la confrontation avec les joies et les exigences de la scène. Rude apprentissage s'il en est, qui loin de le décourager exhorte sa passion. Le jeune homme est déterminé et exigeant. Des nuits entières passées derrière ses claviers à traquer la note juste, à peaufiner la ligne mélodique, porteront leurs fruits quelques années plus tard.

    En 1980, François Feldman enregistre son tout premier titre "You want every night". Inutile de penser trouver ce petit joyau aujourd'hui. Boudé en France à sa sortie, par les médias, et de ce fait méconnu du public qui n'eut la chance ni de l'entendre, ni de l'apprécier, ce titre se classe pourtant à la sixième place du Top 40 de New York.

    Deux ans plus tard, il signe chez Barclay, la légendaire société phonographique française, située à Neuilly. Le voici, contrat en poche, dans LA maison de disques de Brel, Ferré, Lavilliers, Balavoine, et tant d'autres grandes figures. Sous la bannière Barclay, il va enregistrer plusieurs titres, avec "ma petite vidéo" (1982), "Wally boule noire" (1984), "Obsession" (1984) et "Amour de corridor" (1985), il connaît d'honorables petits succès d'estime. Mais la voie qui mène au panthéon du show-business est chaotique. La reconnaissance en tant qu'artiste n'est pas encore au rendez-vous. Parallèlement à ses activités de chanteur, il continue de composer des musiques et d'écrire des arrangements pour d'autres.

    " Il lui faut attendre un nouveau 45 tours au sein d'une nouvelle maison de disques pour croiser la notoriété. "Rien que pour toi" parait en 1986 sur le label Big Bang (Phonogram, rebaptisé depuis Mercury, un label Universal Music).
    Avec plus de 300.000 exemplaires vendus, le titre se hisse dans les cinq premières places des charts français, révélant François au grand public. Ce premier tube met un terme aux années d'incertitude et devient son "titre fétiche".

    Commence alors l'ascension vers les cimes de la gloire, jalonnée de chansons qui deviendront toutes des succès incontournables. Apparaissent successivement sur les ondes "Demain c'est toi" et l'indémodable "Slave". Sur « une musique d'opposition entre le froid et le chaud » (comme il la définit lui-même), le texte, signé Jean Marie Moreau, met en parallèle les douleurs passées de Varsovie et celles des pays tourmentés de l'Amérique du Sud.
    Coup de coeur de la maison de disques, cette évocation autobiographique se propulse au sommet du Top 50. Une étape nouvelle est franchie, dès lors, l'image du chanteur romantique sera indissociable du nom de François Feldman. D'autant que le titre suivant "Je te retrouverai" ajoute un magnifique méandre sur cette carte du tendre (si j'épuise le piano de musiques pour toi! si je n' fais plus couler les ruisseaux de tes yeux! si je n' fais plus de tache sur tes océans bleus), ces quatre titres, tous extraits du premier album "VIVRE VIVRE" (1987), confirment et imposent l'authenticité artistique de François Feldman.

    Le décor est planté: l'âme slave et l'âme soul, les deux pôles essentiels de sa créativité qui vont se perpétuer tout au long de sa discographie.

    Le plus bel exemple en est, sans nul doute, l'album suivant, "UNE PRESENCE" (1989). Le premier single "Joue pas", duo avec Joniece Jamison, jaillit comme une véritable bombe. C'est l'été 1989. "La Lambada" caracole en tête du top 50, et nos duettistes doivent se contenter de la seconde place. Mais quelle explosion! Un succès qui se poursuit à l'automne de cette même année avec "Les valses de Vienne". Cette chanson est née d'un jeu de mots (que deviennent les valses de Vienne? et tout le texte est décliné ainsi, jonglant avec la ressemblance et la consonance des termes entre eux (dans la Rome antique, errent les romantiques). Soutenu par une très belle partition pour violons écrite par Thierry Durbet, le titre se classe n° 1 dès sa sortie, opposant la douceur de son tempo aux grooves funky de "Joue pas".

    Ce deuxième album recèle bien d'autres merveilles, entre autre le tonique « C'est toi qui m'as fait », deuxième du top 50 durant l'été 1990, il connaît un gros succès commercial et fait les nuits chaudes et endiablées des discothèques. Des paroles simples et amusantes sur une musique très dansante. Une façon bien originale de rendre hommage à sa maman! On y trouve également un second duo avec Joniece Jamison "J'ai peur". Sorti en pleine guerre du Golf en 1991, ce morceau est interdit d' antenne pendant quelques temps sur des radios périphériques, parce que jugé irrévocablement trop dur et trop pessimiste; est-ce la musique d' intro évoquant les sirènes? Ou bien les paroles? (Et quand je vois les lâches Condamner les esprits Les poètes se cachent! Dans bien trop de pays). La question reste sans réponse.

    Heureusement la situation internationale se détend et les radios se débloquent. Le titre voit le jour, rencontrant un succès égal aux précédents. N'oublions pas sur cet album, le titre émouvant "Petit Franck", qui n'a rien d'autobiographique ni de personnel (l'enfance de l'artiste fut heureuse et choyée), mais le sujet fait mouche.

    C'est assurément avec ce deuxième album, que François Feldman a gagné ses galons d'artiste compositeur interprète, tant la médiatisation fut forte. Au faîte de sa gloire, il enchaîne avec "MAGIC BOUL' VARD" (1991). Là encore dans cet album, morceaux rapides et syncopés frayent avec suaves mélodies. Tout à la joie de son nouveau rôle de père, il sacrifie au rituel des poètes et dédie des rimes à sa fille "Joy" prenant lui ¬même la plume, exercice auquel il se livre rarement, mais chaque fois avec talent, il mêle humour et tendresse pour lui chanter son amour.

    Retour aux sources oblige, il reprend le titre "Wally boule noire" qu'il modernise; le breakeur cède la place au rappeur, pour s'en sortir son seul espoir n'est plus le break dancing, mais le "Magic boul' vard", et même si le verlan utilisé dans la version 1984 est toujours d'actualité « Fais tomber la naimo »! la petite meuff en revanche ne danse plus le smurf, mais elle paie un saxo neuf!. Autres temps, autres moeurs! Cette reprise conclue l'album et en fait une sorte de fil conducteur que Jean Marie Moreau explique en quelques lignes de présentation au dos du livret original.
    Si les albums suivants ont un succès médiatique moindre, leurs contenus sont pourtant tout aussi forts et travaillés. Travaillés, stylisés et ciselés comme ses concerts. Bercy, l'Olympia et d'autres salles lui ont ouvert leurs portes. Un triomphe chaque fois renouvelé et une adhésion totale du public. Car si l'homme est réservé, une fois lâché sur scène, il se déchaîne! C'est là qu'il s'exprime le plus facilement. "sait être à la fois explosif, drôle et émouvant. Avec ses musiciens et ses choristes, c'est une connivence de chaque instant. Le courant passe et la salle est secouée par l'onde de choc de sa sincérité.

    Chaque album porte la même dualité. Gravité de chansons tourmentées jouxtant la légèreté de titres aux couleurs funky, la musique de François Feldman est généreuse, inventive et dynamique, il a su la distiller avec passion sur les textes de Jean Marie, l'éternel complice. Depuis près de vingt ans, ils forment un tandem qui fonctionne à merveille. Leur longue et fidèle collaboration a dessiné le canevas d'un univers musical particulier. Une curieuse mosaïque de romantisme et de fièvre. Le romantisme, héritage des origines slaves de François, son "moi" profond; la fièvre, influence de la musique soul américaine.
    Lors d'une récente intervention télévisée, François Feldman confirmait qu'il n'avait pas livré d'album depuis "COULEURS D'ORIGINE" (1997) et en annonçait un nouveau pour 2004. Il nous faudra donc encore un peu de patience pour découvrir les merveilles qu'il nous concocte. Gageons pour notre plus grand plaisir, qu'elles soient de la même veine que toutes les chansons qui ont dévasté les hit-parades au cours de ces dernières années, et qu'une fois encore,notes graves et émouvantes,cotoient notes légères.

    Andrée Lebrun

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  • Commentaires

    1
    oiseau
    Jeudi 21 Décembre 2006 à 20:44
    Moi j'ai vu François Feldman il y a trois ans au bal du 14 juillet près de lille. j'aime beaucoup ses chansons.De plus François est quelqu'un de sympa et de simple
    2
    Mercredi 27 Décembre 2006 à 01:14
    merci "oiseau" enfin michele... je l'ai trouvé trop desinvolte pour ma part... comme s'il se contentait de faire son bizznes, sans plus...
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