• Poster Michel Polnareff au piano (2)Encore une autre des premières peintures de Cathy. Il faut tout de même réaliser que ces peintures ont été créées il y a plus de 30 ans et pas loin de 35 même. En clair Cathy avait autant d'années de moins et n'était pas encore au sommet de son art !!!
    Gouache. Format quart raisin, D'après une photo de magazine SLC lors de la tournee de 70.

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  • Michel Polnareff, période 1970.Jeune adolescente, les premiers dessins au crayon, créés par Cathy. Souvent réalisés à main levée, sans esquisse et pratiquement sans retouches.

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  • Poster Michel Polnareff au piano (3)Technique très originale utilisée par Cathy, pour créer une variante à ce même dessin réalisé à la gouache plus vernis. Cette fois il s'agit de papiers de magazines, déchirés, assemblés et collés sur un Bristol souple. Le format reste le même de 70 x 55 cm environ.

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  • Poster Michel Polnareff au piano (4)Autre technique. Tous ceux qui se sont essayé un jour au dessin industriel (c'est mon cas), connaissent les stylos Rothring à encre de Chine. Il s'agit de tapoter des petits points plus ou moins gros (selon la taille de la pointe Rothring) et plus ou moins rapprochés, selon le rendu de noirs plus ou moins foncés souhaité.
    Inutile de préciser que cela représente des heures de travail de titan, une patience à toute épreuve et naturellement un talent incroyable. Surtout quand on a autour de 16 ans (Cathy me corrigera si je me trompe)

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  • Affiche introuvable d'un concert de Michel Polnareff qui n'a jamais eu lieu !!!Récit de Cathy.

    Le concert de l'Olympia 70 je ne l'ai pas vu, j'ai assisté à un de ses spectacles en octobre 70 lorsqu'il démarrait la tournée des banlieues parisiennes au gymnase de Cachan. J'avais 14 ans à l'époque et c'était mon grand frère de 7 ans mon aîné qui m'y avait accompagnée, et crois moi voir un spectacle de Polnareff d'une aussi grande qualité à cette âge cela marque à vie . Le gymnase n'était pas très grand j'étais assise au milieu de la salle donc j'ai pu le voir d'assez près. Je n'en ai pas dormi de la nuit qui a suivi tant je me suis trouvée dans un état d'excitation intense et de cela je m'en souviens encore parfaitement. C'était grandiose et magique. Cette année là à Cachan je me souviens qu'il avait chanté "je suis un homme et j'éblouirais le tout Cachan de mon anatomie". Il avait sorti cette chanson peu de temps avant en réponse à une agression qu'il avait subi sur scène dans la banlieue parisienne à Rueil- Malmaison fin mai. Un de ses musiciens raconte: "On jouait en semi plein-air. On était collé à la caserne. Ça devait être des mecs qui avaient fait un pari. A peine on arrive, Riton se prend une bouteille de coca en pleine gueule. Ensuite Michel rentre sur scène. Y a un type qui grimpe sur scène qui lui attrape les couilles et lui file un coup de boule... Après le mec s'est fait gauler par les flics et c'est nous qui avons dû arrêter le massacre. Il n'avait plus de tête, plus rien..."


    Suite à cet incident, Michel a annulé sa série de concerts pour se reposer deux mois dans un hôpital. Michel était très surmené. Il avait accumulé de la fatigue car il préparait son nouvel album "Polnareff's" pour les fêtes de fin d'année avec des allés- retour incessants entre Paris et Londres pour les séances d'enregistrement ajouté à cela les multiples galas. Début mai c'est la dépression qui commence car il ne refusait rien de ce qu'on lui proposait, dans France Soir du 27 Mai 1970 il déclarait "Depuis quelques semaines , j'étais souvent pris de vertige. Mais comme j'ai la réputation d'être le chanteur le plus épuisé du métier, et que je termine mon tour de chant parfois au bord de l'évanouissement, j'en riais ne croyant pas à ces avertissements... J'ai toujours voulu vivre plus vite que les autres, travaillant sans cesse. J'écris toujours trois choses à la fois."
    J'habitais Palaiseau en 1970 banlieue sud de Paris et pour la 11éme grande semaine commerciale de Palaiseau, il était annoncé à la salle des fêtes de cette ville une soirée exceptionnelle avec l'orchestre Miguel Cordoba et la grande vedette de l'Olympia Michel Polnareff le samedi 30 Mai 1970 à 21 heure. J'ai conservé l'affichette qui reste une preuve authentique et un souvenir émouvant de la carrière de Michel.


    Comme on peut l'imaginer, j'attendais avec une certaine euphorie et une certaine impatience ce jour où j'allais pouvoir aller applaudir mon idole dans ma ville . D'autant plus que dans le "Salut les copains" de l'époque, Eric Vincent et Bernard Leloup avaient écrit qu'ils avaient suivi un Michel inédit qui les avait époustouflés. Imaginez aussi la déception en apprenant l'annulation de ce concert et que la tournée avait été momentanément reportée et que c'était un autre Michel qui s'appelait Delpech et qui chantait "Pour un flirt" et "Whigh is Whigh" qui remplacerait Polnareff pour l'occasion. Michel était parti faire une cure de sommeil, il avait été victime de ce mal qu'on appelait "break down". Tout comme Claude François qui s'était écroulé sur scène.
    Il est vrai qu'il ne refusait pas grand chose et qu'il était très demandé par les médias. A l'époque il faisait parti des trois plus grands avec Johnny Halliday et Claude François. Des problèmes sentimentaux s'étaient également greffés à ce surmenage et cette agression sur scène.
    Sur l'autre face du 45 tours de la chanson "Je suis un Homme", se trouvait la très belle et très émouvante chanson "Gloria" qui était destinée à Georgia son amie de l'époque. Et comme je l'ai signalé il y a quelque temps lorsque Michel a mis sur son forum "Georgia on my mind" en hommage à Ray Charles qui venait de nous quitter, Michel avait confié un peu plus tard dans une interview radio Je m'appelle "Michel Polnareff" que l'écoute de cette chanson lui filait le blues.
    Ray Charles a eu une grande influence sur Michel qu'il avait été applaudir au Palais des Sports en 1963 c'était le père du rhythm and blues moderne et il pratiquait le même instrument que Michel. Michel du reste a repris souvent à la fin de ses concerts le fameux "What'd I say".


    Le 3 aout 1970 tout juste sorti de l'hôpital, Michel refaisait un concert à la Baule retransmis en direct sur Europe N°1 à l'émission Campus.
    Au début Michel s'était confié à Michel Lancelot l'animateur de l'époque sur cet agression, cet acte isolé qui l'avait beaucoup affecté et profondément blessé. J'avais pris soin d'enregistrer cette émission sur bande magnétique si bien que lorsque j'ai pu enfin aller applaudir Michel à Cachan en automne 70 je connaissais déjà le spectacle par c½ur. Il ne me manquait plus que les images. C'est peut-être pour cela que je me souviens aussi bien de ce concert grandiose et qu' aujourd'hui je puisse le remémorer avec autant d'aisance et de précisions. C'est un moment très émouvant de mon adolescence que je raconte là et qui m'a profondément marquée.

    Rédigé par Cathy, extraits de ses propres souvenirs

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