1 Samedi 17 juin 2006. Parc Heller. 20H30. Fête de la Musique. Entrée Libre. 92160 ANTONY.
A grands regrets, nous quittons nos Amis, au terme d'un après midi fort chaleureux, fait d'Echanges, de Partages et d'Amitiés. Chocho et Tartinette étaient sûrement fatigués. Atomik était solidaire de Faby, se levant tôt le dimanche matin, et Jojo et Daniel ont déjà vu l'artiste et en plus ça leur aurait trop loin pour rentrer tard dans la nuit. Il n'est pas loin de 19H. Il ne faut pas traîner. D'ailleurs dès que nous quittons Taverny et que nous quittons l'A115, nous constatons un ralentissement sur l'A15, et carrément un bouchon sur l'A86. Je choisis les quais côté Suresnes et ça roule mal. Péniblement, ce n'est qu'au pied de la N118 que la route redevient fluide. Il est déjà 20H... Il nous faut passer chez Cathy, prendre son caméscope. 20H20... C'est la course contre la montre. Nous arrivons pile poil à 20H30 à l'entrée du Parc. Nous connaissons le chemin. L'année passée, nous avions vu Alan Stivell au même endroit... Il n'y a pas encore foule. J'apprends que ça commence à 21H en fait ! Juste le temps pour moi, de prendre 2 Coca à la buvette. 2 Coca tiède... C'est franchement infect ! 20H50, nous sommes en place. Juste devant la scène. Derrière, les gens se sont affalés dans l'herbe. Louis Bertignac arrive sur le devant de la scène. Décontracté, hirsute, pas rasé, le cheveux gris, volants aux quatre vents.
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La sono est à fond. La musique est puissante et très rock. Je connaissais le répertoire de Téléphone. Celui de Jean-Louis Aubert. Les principaux tubes de Bertignac et de ses Visiteurs. Un peu moins celui de Corinne. J'ai découvert un Bertignac que je ne soupçonnais pas. C'est un remarquable guitariste. Il joue de son instrument. Tantôt en singeant Jimi Hendrix, en jouant avec la bouche ou avec le pied de son micro avec sa guitare. Cyril le bassiste est super bon. Hervé le batteur excellent. Deux autres multi-instrumentistes, Christophe et Christian, complètent le groupe.
Louis boit son Coca entre 2 chansons. Il « pousse » avec un doigt de Whisky, chaque fois. Occasionnellement il rallume une cigarette...
Je reconnais la plupart des morceaux. C'est de les entendre en Live, qui me fait tout drôle. C'est très hard-rock. Je reconnais « Cendrillon » et d'autres dont les titres m'échappent.
Il fait beaucoup de reprises d'Otis Redding, du King, des Who, des Beatles, des Led Zep...
Il nous parle de ses 4 ou 5 disques achetés, sans qui il ne serait jamais devenu musicien. On a le même âge. Il est de la cuvée 54. On a d'ailleurs acheté les mêmes disques !
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J'appelle les copains et les copines : Atomik, MiSs Angie, Chocho, ChriSs, Mélody, Galatée, Jojo, Josy, Pétoulette, Palmita, Papey, Pataphil, Tibili, mon fiston... Chacun son bout de concert. On se prend un pied monumental ici. C'est un besoin viscéral chez moi. Le besoin de partager...
Par 2 fois les « plombs » sautent. On se retrouve dans le noir ! La musique sans son ça fait un drôle de silence d'un coup !
Le concert dure jusqu'à 11H. Mais ce n'est pas terminé. Le rappel durera 20 bonnes minutes. Louis se place à la batterie. Il en joue remarquablement. Plusieurs hits de Téléphone sont joués, dont le fameux « Hygiaphone ».
Cathy a filmé 2H de concert. Plus de K7 d'avance. La prestation a duré 2H30. De mon côté j'ai du prendre 50 photos. J'ai joué du zoom entre le 35 et le 420mm... Chaque photo pèse près de 4 Mo. Beaucoup sont nettes et très belles. 8Mp ça change la vie d'un reporter photo frustré ! Ma batterie est à plat. Je termine avec mon 2,1Mp... Au moins 50 de plus !
La foule est immense. Au moins 15.000 personnes. Et nous sommes devant la scène, au 1er rang... C'est ça l'expérience des concerts !
Nous mettons 20 mn pour sortir et rejoindre la voiture. J'ai des abeilles dans les oreilles, mais putain que ça fait du bien !
Il va falloir combler d'ici mars 2007... Rien en vue pour le moment.
Aix en Provence (France)___
1/3
Bonsoir le mur,
Je me sent léger je ne pèse plus un gramme, et je m'en vais dans le ciel, alors ma vue est belle, je plane, et je me promène et je flâne...
Comme chante l'Amiral, je suis encore sur un nuage.
Le mariage de Juliette et Philou a été exceptionnel de joie, de réussite, de surprises, de rires, d'émotions...
Je ne raconterai pas tout comme le suggère Palmita, mais je vais quand même vous narrer quelques passages où a été impliquée notre Polnachanteuse.
Apres son arrivée d'Hagondange le vendredi soir, petite reconnaissance de l'église, malgré la fatigue, avec notre curé et ami Jean-François Brard qui a fait le trajet de Paris pour les futurs jeunes mariés.
Samedi, après plusieurs hésitations dues à l'incertitude du temps (et oui, il pleut parfois en Provence un 17 juin) Chriss et Eric ont installé leur matériel à l'intérieur de la Bastide. A 17h30, sous un ciel très nuageux mais enfin sec, nous entrons dans l'église. La musique d'Enya « Only time » nous accompagne. Pendant ce temps, à la Bastide, le traiteur génial qui a attendu le dernier moment, décide de prendre le risque d'installer l'apéritif dans le jardin au bord de la piscine.
La cérémonie se déroule, superbe, gaie et poignante à la fois.
Juliette et Philippe se lèvent et se dirigent pour prier au pied de l'autel de la vierge Marie, comme le veut la tradition Provençale. C'est là que Chriss entonne l'Avé Maria de Schubert. C'est tellement beau et poignant que l'émotion gagne les amoureux et l'ensemble des invités. Dans le texte, Chriss a glissé une prière pour Juliette et Philippe.
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